Essai de la Lamborghini Huracan Spyder

Pourquoi vous présenter cette magnifique voiture pour ce premier article de notre blog ? Parce que c’est notre préférée mais également parce qu’elle est la préférée de nos clients en terme de location de véhicules haut de gamme, le summum en tout !

La Lamborghini Huracan Spyder est ce qui se fait de mieux en matière de cabriolet sportif. Certains aimeront son côté anguleux et agressif face à sa rivale, la Ferrari 488 spider. Le côté arrondi et enveloppant de la 488 rendent cette dernière plus discrète, ce que d’autres apprécieront.

Il ne faut pas se voiler la face : ce n’est pas simple de démarrer avec une Lambo quand vous n’en avez jamais conduite. La première impression lorsqu’on y monte à bord c’est de monter à bord d’un vaisseau spatial. Tout est différent des autres voitures. Impossible de dire autre chose que « Waouw !!! » Le Virtuel cockpit « made by Audi » confère déjà une autre dimension. Bien que sobre, l’intérieur reprend le côté anguleux de la carrosserie. Les sièges sont « extrêmement » fermes. Ici on ne fait pas dans le confort. Les réglages sont très limités, comme dans toutes les voitures à moteur central. La Lambo représente littéralement l’opposé de la Bentley Continental GTC par ailleurs fabriquée par le même constructeur. Pour revenir à ce dernier, partout l’on peut sentir son indéniable présence, tant par la qualité des matériaux que par le niveau de finition, mais à l’état brut.

Une fois passé l’acclimatation, le temps est venu de prendre ses repères avec le monde extérieur. Rapidement on se rend compte que ça ne va pas être simple de juger de l’espace que prend la bête : ce n’est pas pour rien que le logo de Lamborghini reprend l’image d’un taureau. On ne voit rien ! Ni l’avant, ni l’arrière, ni les côtés ! Et encore, pour la petite histoire, je peux remarquer que la visibilité AR dans le Spyder est en nette augmentation par rapport à celle du coupé, fortement handicapé par son capot AR. Le miracle se produit pourtant lorsqu’on active la clef de contact. Mais au fait, comme dans toutes les voitures chères, cette dernière ne sert plus qu’à être exhibée sur une table au café. En effet, elle peut très bien rester dans votre poche.

Mais il est temps de démarrer ! Comment ? On lève délicatement le petit cache rouge obturant le bouton « start » de la voiture. Ensuite on appuie et alors là … un vrombissement se fait entendre. Quel bruit ! Les voisins vont adorer quand vous quitterez une soirée alors qu’ils venaient de s’endormir. Tout le monde debout, c’est le réveil ! Pas discret, c’est sûr, mais c’est, avouons-le, un peu le but et un vrai régal. Ce n’est pas une Clio (à moins qu’une RS ?) Après quelques secondes, la Lambo redevient tout à fait sage, presque silencieuse. A moins que…

Les réglages au volant permettent de choisir le mode de conduite : si vous préférez le bruit, passez la Lambo en mode « corso » et le bruit revient. Mais, en général, nous roulerons en mode « strada » plus discret et plus souple pour la ville. Nous sommes prêts à démarrer et très vite les craintes de départ sont balayées. Les caméras à l’avant et à l’arrière vous guident sans le moindre problème, juste faire attention aux jantes qui débordent copieusement des pneus taille 30. Pas d’erreur permise, car sans y prêter garde, c’est la case « carrosserie » qui vous attend. Vous voilà parti, et là c’est une fantastique découverte, elle se conduit comme un vélo, certes un beau vélo, mais l’on reconnaît les prouesses technologiques qui ont permis de maîtriser les 580cv pour rouler à 30 km/h sur notre belle Croisette, solidement en chantier pour le moment. Impressionnant, quelle douceur, quelle délicatesse. Par ailleurs rien à voir avec sa grande sœur, l’Aventador Roadster !

Mais j’ai oublié de vous dire comment l’on démarrait. D’abord enclencher la marche AR pour sortir du créneau. Mais où est la marche AR ? Juste en dessous du bouton start, il faut tirer sur le petit levier (marqué d’un R) : c’est pas compliqué, mais il faut le savoir ! Ensuite, comme c’est une boîte séquentielle, les palettes se trouvent au volant, vous tirez sur celle de droite et la première est enclenchée. C’est pareil que pour toutes les voitures à palettes, mais ça vous connaissez.

Et voilà ça roule, et bien en plus, comme une vraie citadine, enfin presque. En effet, nous avions presque oublié que nous circulions dans une Huracan Spyder : les piétons et promeneurs, non ! Le plus gros danger maintenant, c’est de ne pas en écraser un ou une : en effet, tout le monde veut vous prendre en photo, vous êtes (presque) devenu une star. Nous nous arrêtons un instant : la position « parking » se fait en appuyant sur le « P » en dessous du « R » ; c’est plus facile à comprendre sur les photos.

Il fait beau, un rayon de soleil, nous allons la décapoter : rien de plus simple ? Petit bouton derrière les commandes diverses de boîte de vitesse et hop en tirant vers l’arrière, elle se découvre, très rapidement, ce n’est pas une Bentley (de par la taille de la capote). Cheveux au vent, vous découvrez enfin la puissance époustouflante… que du bonheur ! Ce sera dans une autre histoire à vous raconter.

Ah oui, j’ai oublié de vous dire que vous pouvez la découvrir en Test Drive. Prenez vite rendez-vous pour l’essayer !